Gaëtane Bourdonnec
le golf de Bégard, c'est une histoire de famille depuis 1987
Rendez-vous est donné au golf de Bégard en ce début d’après-midi pour une initiation, en compagnie de Lénaïc Besnoux, notre professeur. Le cadre est reposant au coeur de la campagne. Je suis reçue au café de l’accueil par la famille Bourdonnec, propriétaire des lieux.
Initiation à la frappe de balle
Direction les 40 hectares du green dans un cadre boisé. Nous commençons par le « practice » ou stand de tir, l’initiation à la frappe de balle à l’aidedes différen ts clubs. « L’angle au bout du club va déterminer la hauteur qu’aura la balle une fois frappée, et la longueur du manche déterminera la longueur de la frappe de balle », explique Lénaïc Besnoux. Il me présente les 3 types de clubs : putters, fers et bois. « Rester bien à plat sur ses semelles », « rester les yeux rivés sur la balle », me dis-je avant de frapper la balle, tentant de mémoriser la leçon. « Plus on est décontracté, plus c’est simple ! », me glisse-t-on. Résultat : malgré le cadre verdoyant et relaxant, et l’aspect ludique de cet entraînement, je frappe plus l’air que la balle, sous le regard bienveillant et amusé de mon professeur.
« Ça vide la tête »
Lénaïc, passionné, est tombé dans la marmite tout petit avec son père : « On peut progresser chaque jour, même avec un certain niveau. Au golf, il faut rester humble, ne pas s’emballer. C’est un sport de concentration et il y a un aspect détente important, ça vide la tête. Le golf fait travailler toutes les parties du corps. »
Un parcours vallonné
Puis je teste le parcours, parfois plat, parfois vallonné et accidenté. Le but : réussir à une distance de plusieurs centaines de mètres de l’objectif, à mettre la balle dans le trou en moins de coups possibles. Le professeur me met au défi d’y arriver en 7 coups. Il s’agit alors de réfléchir au choix de clubs à utiliser, à la position que l’on prend suivant l’endroit visé. Pari finalement gagné en 7 frappes ! Mais l’essentiel est ailleurs, et Lénaïc a raison : quand on golfe, on ne pense à rien, si ce n’est se concentrer sur son objectif. Le cadre et la pratique sont propices à un relâchement total.
(© Avec l’aimable autorisation de Publihebdos, texte adapté de Chloé Ragueneau)